Voici une interview de l'équipe du film sur Allociné avec Jennifer, Jamie Foxx et le réalisateur Peter Berg. Plus que 4 semaines avant la sortie du film en France, le 31 Octobre.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18754340&cpersonne=56353.html
Voici quelques critiques du film :
Note du film : 3 / 5 - The Kingdom : quand les États s'unissent...
http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/critiques/critique-cinema/1528-iThe-Kingdomi--quand-les-etats-sunissent.html
Extrait : L'action se transporte à Washington D.C. Des enquêteurs du FBI piaffent d'impatience. Ils veulent se rendre sur les lieux, enquêter, trouver les coupables. Ils crient justice et non vengeance (nuance). Mais ils sont freinés par les autorités de leur propre pays. On est frileux en haut lieu. On craint de froisser les susceptibilités de la famille royale. Il y a beaucoup en jeu. En dollars et en pétrole. Finalement, force persévérance et tordage de bras, les agents parviennent à leurs fins... et en Arabie saoudite. Ils sont Ronald Fleury (Jamie Foxx), Janet Mayes (Jennifer Garner), Grant Sykes (Chris Cooper), Adam Leavitt (Jason Bateman). Ils sont reçus par le colonel Faris Al Ghazi (excellent Ashraf Barhom). Ils doivent travailler main dans la main. Mais les frictions ne manquent pas. L'incompréhension de part et d'autre. Écueils culturels. Différences de méthodes professionnelles. Et puis, il y a les préjugés, incontournables. Sauf qu'au-delà de tout, Américains et Saoudiens ont le même but: trouver les extrémistes, dont les positions ne sont celles ni des uns ni des autres. L'enquête progresse donc. Il faut. Avant de heurter un mur de taille quand Bateman, le p'tit comique du groupe (rôle toujours risqué que celui-là!), se fait kidnapper. On menace de le décapiter. La scène, chargée à bloc d'adrénaline, met le spectateur sur le bout de sa chaise. Il en est presque éjecté quand Mayes, incarnée par une Jennifer Garner en super forme, fait des pieds et des mains (littéralement) pour sauver son collègue. Le combat qui s'ensuit est d'un réalisme et d'une violence... spectaculaires. Il provoque des réactions jusque dans la salle. Malaise. En tous cas, pour qui n'apprécie pas le voisinage grondant des «Tues-le! Tues-le!» bien (trop?) sentis. Il y a aussi, peut-être trop en filigrane, un constat dur et inquiétant. Mais pour l'entendre, il faut avoir les oreilles ouvertes au moment des dernières répliques du film. Qui font écho à une autre scène, du tout début celle-là. De manichéenne, elle prend alors du relief. La jonction des deux ouvre sur un propos plus sérieux. Plus vaste. Plus troublant en ce qui concerne le futur proche. Lequel sera indubitablement imparfait.
Note du film : 3 / 5 - La zizanie dans The Kingdom
http://www.lecinema.ca/critique/1323/
Extrait : The Kingdom n'est pas une adaptation sur grand écran de l'excellente série de Lars von Trier, mais plutôt un véhicule américain musclé sur le Moyen-Orient. Efficace à défaut d'être très subtil. The Kingdom ne laissera personne indifférent, et ce, pour plusieurs raisons. Les largesses du scénario sont parfois un peu trop évidentes dans cette transposition où l'Occident vient en aide à l'Orient. Les gentils visent toujours aux bons endroits, ils esquivent miraculeusement les balles et lorsqu'il y a des morts, les pertes se font généralement du même côté de la frontière. Et c'est sans compter cette finale bâclée et faussée, expédiée en cinq minutes avec un sentimentalisme proéminent. Foxx exerce son leadership, Garner évite de justesse les gros stéréotypes, Cooper fait rire par son sens de la répartie et c'est surtout Barhoum qui vole la vedette par sa sensibilité et son autorité naturelle. Moins excitant et réussi que le mésestimé Syriana, The Kingdom n'en demeure pas moins un efficace film d'action un peu trop opportuniste qui utilise des enjeux politiques et stratégiques pour en mettre plein la vue. Les amateurs de Blood Diamond risquent de passer un bon moment.
Note du film : 3.5 / 5 - Touchant et bouleversant
http://www.canoe.com/divertissement/cinema/critiques/2007/09/29/4536651-jdm.html
Extrait : Trop rares sont les films américains qui nous divertissent tout en nous bouleversant. The Kingdom est un de ceux-là. En ramenant un peu d’humanité dans la guerre au terrorisme, le réalisateur Peter Berg a réussi là où Hollywood a souvent échoué. La morale qui se dégage est simple mais terriblement bien amenée, nous laissant à la toute fin penseurs : Américains ou terroristes, les hommes sont tous des hommes et agissent tous comme des hommes, avec leur fierté parfois mal placée. Mais il ne faut pas croire que The Kingdom manque d’action, bien au contraire. Lors de la projection en avant-première à Montréal, c’est par des applaudissements spontanés que les spectateurs ont accueilli le dénouement d’une bataille épique entre un terroriste et l’agente Janet Mayes, dont le personnage de Jennifer Garner sortira gagnant. Si l’enquêtemet un peu de temps à semettre en place et que les dialogues se font un peu lourds au départ, le film prend ensuite son envol et les scènes d’action défilent à un train d’enfer jusqu’à la toute fin, touchante et bouleversante. Ainsi, The Kingdom saura autant ravir les publics à la recherche de scènes à couper le souffle que de ceux qui sont las de regarder des films où l’action sert l’action sans autre objectif.
Note du film : 4.5 / 5 - Paix et sécurité
http://www.cinoche.com/critiques/2930/313
Extrait : Le générique d’ouverture du film Le royaume donne le ton : il s’agira d’un drame de guerre qui n’a pas peur d’aborder de délicates questions politiques qui peuvent mettre mal-à-l’aise les principaux concernés. Il ne s’agit pas de représenter le bourbier du monde réel - qui s’y risquerait? – mais de généraliser des cas uniques à partir de prémices imaginaires. On ne peut d’ailleurs pas dire que le film propose des explications; des observations, tout au mieux. Et c’est déjà beaucoup. Le royaume offre aussi de très sérieuses performances des acteurs principaux. Si Jennifer Garner semble ne pas savoir où donner de la tête, ses collègues Chris Cooper, Jamie Foxx et Ashraf Barhom sont tous excellents dans des rôles exigeants et complexes. Ce dernier pourrait bien se mériter une nomination aux Oscars pour son rôle de soutien. Excepté la finale, une fusillade assez classique qui clôt le tout correctement mais qui n’a pas l’impact souhaité, la plupart des sujets abordés par le film sont intéressants et révélateurs de leur époque, y compris une certaine parenté visuelle avec l’art télévisuel. Peut-être pas le film le plus accompli de l’année, mais certainement assez sérieux pour qu’on doive y jeter un coup d’œil. Le qualifier de drame explosif serait franchement de mauvais goût, alors disons plutôt qu’il s’agit d’un film d’action qui se prend plus au sérieux que la moyenne, et qui est tout à fait pertinent.
Note du film : 3 / 4 - Plus qu’un simple film d’action
http://www.showbizz.net/section_critiques_cinema.php
Extrait : « The Kingdom » est un cas d’espèce assez particulier. Alors que la bande-annonce pouvait faire croire à un pur produit d’action qui sentait la propagande à plein nez, on y découvre aussi un récit avec une certaine profondeur et plusieurs questionnements. Sur la présence américaine dans plusieurs états du Moyent-Orient bien sûr, mais aussi à propos de la violence qui engendre la violence. Dans ce film à grand déploiement, la production s’est offert une distribution de premier ordre, avec en tête Jamie Foxx, Jennifer Garner et Chris Cooper. Malgré le rôle assez limité de Cooper, c’est lui qui fournit le jeu le plus distrayant et convaincant des trois. Foxx et Garner s’en tirent quant à eux assez bien, mais n’offrent pas de performances mémorables qui marqueront les mémoires. Par contre, Ashraf Barhom est vraiment l’interprète qui se démarque, rendant avec brio ce policier saoudien un peu austère et difficile d’approche, mais très humain. Malgré une finale décevante, on ne peut rejeter en bloc « The Kingdom » pour une excellente raison : c’est plus qu’un simple film d’action. La façon dont le sujet est abordé et développé lui confère une pertinence qui est tout à fait d’actualité. Les zones d’ombre sont nombreuses, notamment sur les cercles vicieux de la violence. La réflexion sur les relations entre les représentants du gouvernement américain et les autorités tant locales que gouvernementales dans certaines régions du Moyen-Orient est également fort à propos, même si elle tombe un peu à plat en fin de parcours.Plus qu’un simple produit pétaradant, « The Kingdom » offre donc aux cinéphiles quelques pistes de réflexion fort intéressantes sur des questions d’actualité pas nécessairement faciles à aborder.
Critique du film
http://www.dvdrama.com/news-22241-cine-le-royaume.php
Extrait : Tâche plus qu’hasardeuse que d'aborder Le Royaume de manière frontale. Car le film n'est en rien une déclinaison empreinte de l'esprit stéréotypé et pachydermique de Blood Diamond. A contrario de ce celui-ci, Le Royaume propose une approche bien plus réfléchie sur des problèmes sociaux politiques épineux dont le traitement est assurément problématique. Le rapprochement des différentes cultures sous couvert de l'enquête est abordé avec intelligence et retenue. Exit les figures caricaturales de chacun des deux camps. Exit aussi la vision manichéenne du monde et des caractères des protagonistes à l'écran. En véritable clef de voûte du film ce point de vue vient à être renforcé par la présence de Jamie Foxx en agent du FBI. Il va jusqu'à se lier d'amitié avec le colonel Al Ghazi. L'acteur noir tient le rôle principal d'un agent dont la couleur n'est pas vecteur d'une idéologie ethnique ou racine américaine. C'est avant tout un personnage qu'il incarne. Sa couleur de peau n'est pas fonction du rôle. Chose rare pour ne pas le souligner. De nombreux pays n'ont pas encore cette largesse d'esprit pour en faire de même, la France en premier. Le clou du film arrive à la dernière minute avec une simple phrase qui pourtant va éclater aux oreilles du spectateur, le contraignant à remettre en cause ses acquis moraux ainsi que le bon sens qui peut l'animer. Le Royaume s'avère au final un métrage qui se refuse aux dictats régressifs de nombreuses grosses productions actuelles pour proposer un film bien plus intelligent et maîtrisé avec un final dantesque.